Les projets

Coopération internationale

 

Fête de la solidarité dans le réseau CNEAP Occitanie EADRSI



Près de 350 jeunes et formateurs de 14lycées se sont retrouvés à Pezens, dont 15 élèves du lycée L'Oustal.

Les collégiens de Madagascar étaient présents à travers des flashmobs qu'ils avaient envoyés. La matinée était consacrée aux 14 témoignages des jeunes sur les actions de solidarité et d'engagement menées dans leur lycée cette année. Un très beau panorama des engagements des jeunes pour la solidarité. 
Après un excellent repas l'après-midi a débuté avec le rassemblement autour de la traditionnelle solisphère qui relie tous les lycées d'Occitanie engagés dans la solidarité. Le reste de l'après-midi a été occupé par les 20 ateliers préparés et animés par les jeunes de différents lycées sur la thématique "Préservation de l'eau".

Education au développement rural et à la solidarité


      
 
Yves Carmichael, correspondant EADRSI Occitanie (éducation au développement rural et à la solidarité) du CNEAP, est intervenu au lycée l’Oustal ce lundi 27 novembre pour faire découvrir aux 4èmes/3èmes la vie à Madagascar. Cette intervention entre dans le cadre du partenariat établi avec les lycées agricoles malgaches et avait pour objectif d’expliquer aux élèves les fondements des actions de solidarité menées sur l’établissement.

Découverte de la vie malgache et de ses richesses
Après une présentation de l’île, Yves nous a racontés son expérience malgache, les rencontres, les découvertes, les surprises…
Madagascar occupe le cinquième rang du classement des pays qui produisent le moins de richesses par habitant. Les conditions de vie y sont très rudes. Une personne sur trois a moins de quinze ans.
Le principal moyen de transport pour les Malgaches est la marche. Les routes sont très abimées voire inexistantes. Il existe cependant de nombreux moyens de transports qu’Yves a pu nous présenter.
La vie tourne autour de l’entraide, notamment chez les agriculteurs. Chacun apporte ce qu’il peut pour faire avancer la collectivité, la notion de solidarité est très importante. Ils cultivent leurs légumes et élèvent leurs animaux. Ils consomment ce qu’ils produisent c’est une agriculture vivrière, et pour pouvoir vivre le vende également.
Nous avons également découvert la faune et la flore spécifique de Madagascar comme le lémurien, le zébu. Et bien sûr la plante emblématique, le baobab.

La vie à l’école, entre tâche quotidienne et apprentissage les temps de repos sont précieux :
Les conditions de vie des élèves malgaches ne sont pas les mêmes que les nôtres. Ils apprennent à se contenter de ce qu’ils ont. Les élèves restent sur l’établissement toute l’année car ils habitent loin et doivent marcher. Chaque élève apporte son riz pour se nourrir pendant un mois.
Un groupe se lève à quatre heures pour préparer le feu du petit-déjeuner. Un autre groupe s’occupe du ménage des internats. Ils sont tous très autonomes (pas de surveillants avant huit heures). Tous les matins, durant quinze minutes environ, chaque groupe se rassemble pour échanger et discuter des problèmes de répartition et gestion des tâches. Il y a la levée des couleurs et le chant de l’hymne national.
Le week-end et après les cours, ils se divertissent en faisant des activités sportives comme le foot. Le vendredi soir, toutes les semaines, ils font la fête et ils dansent.
La formation se déroule sur trois ans. Ils apprennent à devenir exploitant agricole. La dernière année, ils partent en stage chez un exploitant agriculteur, puis sur leur exploitation familiale. Tous travaillent. Pour passer leur diplôme, ils doivent présenter un projet d’installation sur trois ans avec budget.

L’objectif de solidarité a été atteint.
Les élèves ont pu prendre conscience de la vie à Madagascar remplie d’actions à mener pour le bien commun. Ils ont également réalisé qu’avec « peu » chez nous, on peut faire beaucoup « ailleurs » et ainsi compris les actions de solidarité entreprises.
La lavande vendue sur le marché de Noël le 15 décembre ainsi que les objets fabriqués par les élèves sur le premier trimestre permettront d’aider au financement de nouvelles actions en faveur des établissements agricoles de Madagascar (précédemment : panneaux solaires, quatre ordinateurs financés par l’association FERT…). Par la suite, en janvier, l’action « bol de riz » permettra aussi de lever des fonds.

Nous remercions les élèves pour leur implication active dans cette action.